Lors du Festival Lumière à Lyon, Natalie Portman a partagé son attachement à la France en présentant en avant-première son film d’animation Arco. Entre ses souvenirs de tournage à Paris et sa relation avec Benjamin Millepied, l’actrice évoque une belle histoire qui dépasse les frontières. Cet article explore les liens profonds qu’elle entretient avec notre pays, tout en plongeant dans son quotidien parisien.
Lyon en fête : une première captivante
Le 13 octobre 2025, un air d’excitation régnait à Lyon, alors que Natalie Portman faisait son apparition au festival, une ville où le cinéma et la culture vibrent au même rythme. À 18h12, l’écrin du festival a retenti des applaudissements pour l’avant-première d’Arco. Ce long-métrage est porté par son énergie créative et son regard empreint de sensibilité.
À 19h, Natalie a également donné rendez-vous à ses admirateurs à l’Auditorium de la ville pour un moment exceptionnel. Ce mardi, elle introduira une masterclass au Pathé Bellecour à 11h. Ces événements permettent de découvrir non seulement son œuvre, mais aussi l’art de la narration par l’animation.
Une relation indéfectible avec la France
Dès 1994, l’histoire a commencé à s’écrire pour Natalie Portman. Craignant le rythme effréné de Hollywood, elle a trouvé refuge à Paris lors du tournage de Léon de Luc Besson, un tournage tourné en studio. Bien que le film soit censé se passer à New York, les journées passées dans la capitale l’ont charmée. Elle partage, dans En aparté sur Canal+, qu’elle garde en mémoire les moments avec sa mère à Montmartre.
« Ma mère m’emmenait au musée Dalí et à d’autres lieux fascinants comme le musée Rodin », a-t-elle déclaré. Ces découvertes passionnantes matinées de l’amour maternel font partie intégrante de son expérience parisienne. Dans un climat de nostalgie, elle se remémore avec tendresse ses escapades à l’Aquaboulevard, un lieu de joie et de bonheur. La ville, elle le confesse, est son foyer aujourd’hui, et elle en perçoit chaque instant comme une précieuse opportunité.
Une Parisienne à part entière
C’est en 2014 qu’elle a réellement posé ses valises dans la capitale, pour accompagner son ex-mari, Benjamin Millepied. Nommé directeur de la danse à l’Opéra de Paris, il a ouvert la porte d’un univers qu’elle a appris à aimer. « Mon français est correct », a-t-elle plaisanté lors d’une interview avec Harper’s Bazaar, tout en admettant que certaines conversations lui sont parfois plus ardues.
- Il n’y a jamais de moment ennuyeux à Paris.
- Les expositions et concerts abondent, gardant son esprit en alerte.
- Les événements sportifs sont autant de souvenirs qu’elle partage avec ses enfants.
Maintenant divorcée, Natalie continue de célébrer la magie parisienne avec ses enfants, Aleph et Amalia. Ils assistent ensemble à de grands événements comme Roland-Garros ou les qualifications au mondial de football. La fête est omniprésente, des galas de Cannes aux nuits prometteuses de la Fashion Week, où elle incarne l’élégance de la maison Dior.
Un retour aux sources
En évoquant ses années passées à Paris, Natalie Portman révèle une renaissance. C’est là qu’elle a cultivé son amour pour la ville. « Chaque coin de Paris est une lumière nouvelle », confie-t-elle lors de ses interviews. Chaque exposition, chaque rencontre avec des écrivains ou des artistes lui donne un enthousiasme renouvelé.
Sa vie à Paris n’est pas simplement associée à son ex-mari, mais aussi à un art de vivre. Les journées apaisées dans son appartement, où la lumière filtre doucement à travers les fenêtres, lui apportent sérénité et inspiration. Bien que Benjamin Millepied ait été une passerelle, c’est bien elle qui a ouvert les portes de son cœur à la culture française.
Elle a appris à se fondre dans le mouvement, à apprécier les détails d’une vie vibrante. Paris a été un burin qui a sculpté l’artiste en elle. La femme qui se tenait sur les marches de l’Opéra en tant qu’épouse est aujourd’hui bien plus qu’une actrice ; elle est une ambassadrice culturelle, venue s’imprégner des voix qui murmurent dans les ruelles de la ville.
En somme, Lyon et Paris ne sont pas que des lieux sur une carte. Pour elle, ces villes sont le reflet d’un parcours riche en expériences, d’une passion dévorante pour l’art et, surtout, d’un amour indélébile pour la culture française. Ainsi, son histoire continue d’écrire de nouveaux chapitres dans les couloirs de la ville lumière.
