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La Fête des Lumières à Lyon : entre émerveillement, déceptions et affluence, notre ressenti

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La Fête des Lumières à Lyon est un événement tant attendu, marquant chaque année la ville d’un éclat féerique. Cependant, l’édition de cette année, qui s’est déroulée du 5 au 8 décembre 2024, a suscité des sentiments mitigés. Entre l’émerveillement devant certaines illuminations et les décceptions face à d’autres œuvres moins inspirantes, le parcours a été rythmé par une affluence impressionnante, témoignant de l’engouement populaire pour cet événement. La magie de la lumière a-t-elle réussi à dominer les ombres des critiques ?

La Fête des Lumières, cette manifestation emblématique de Lyon, rassemble à chaque édition des foules toujours plus nombreuses, attirées par la magie des illuminations. En 2024, l’événement a duré du 5 au 8 décembre, offrant à ses visiteurs des spectacles enchanteurs, mais aussi des moments de désillusion. Entre la générosité des installations lumineuses et quelques œuvres contestées, notre ressenti nuancé se dessine à travers des expériences aussi diverses que captivantes.

Une affluence impressionnante

Dès les premiers soirs, la ville s’est transformée en un véritable carrefour culturel. Jeudi et samedi, les rues ont vibré sous le poids d’une affluence monstre. Les queues pour admirer certaines œuvres emblématiques, comme celles de la place des Terreaux ou du parc de la Tête d’Or, se sont allongées. Ce week-end, le flot ininterrompu de visiteurs a fait résonner des cris d’émerveillement et d’impatience dans toute la Presqu’île.

Les transports en commun ont été pris d’assaut. Les stations de métro débordaient dès 19 heures, et des files d’attente impressionnantes se formaient à la sortie des bouches d’aération de la place Bellecour. À certains endroits, comme la rue Saint-Jean dans le Vieux-Lyon, le passage était presque impossible, les visiteurs se pressant comme une marée humaine. La ville s’est ainsi retrouvée sous une étoile vibrante de lumière et d’émotion.

Les œuvres lumineuses qui émerveillent

Certaines créations ont captivé le public. Par exemple, la célèbre boule à neige de la place Bellecour, mettant en valeur la statue de Louis XIV, a ravi petits et grands. Les photos partagées sur les réseaux sociaux ne mentent pas ; cette installation a fait le tour du monde. Les illuminations de la basilique Notre-Dame de Fourvière ont également marqué les esprits par leur éclat. Chaque détail semblait soigneusement pensé pour émerveiller, ce qui a réchauffé les coeurs des nombreux spectateurs.

Également, le spectacle projeté sur les façades du musée des Beaux-Arts et de l’Hôtel de Ville à la place des Terreaux a eu un immense succès. Les projections ont su allier art et technologie, émerveillant une foule enjouée. Voilà ce que l’on vient chercher à Lyon, un éclat, une magie, une beauté à couper le souffle. Les Lumignons du Cœur, un aquarium géant place Sathonay, a également conquis le public, mêlant sensibilisation et divertissement.

  • Boule à neige de la place Bellecour
  • Illumination de la basilique Notre-Dame de Fourvière
  • Projections à la place des Terreaux
  • Aquarium géant place Sathonay

Des déceptions à signaler

Malgré ces moments d’éblouissement, quelques œuvres ont suscité une certaine désillusion. L’installation nommée ‘Plastic Island’ au parc de la Tête d’Or a été particulièrement critiquée. La fontaine remplie de bouteilles en plastique, bien qu’intentionnée pour sensibiliser à la pollution des océans, a laissé de nombreux spectateurs perplexes. Les commentaires négatifs se sont multipliés sur les réseaux, qualifiant l’œuvre de « moche » et « pas dans l’esprit de la fête ».

À côté, les Anooki, populaires pour leurs créations, ont pourtant réussi à faire forte impression cette année. Cependant, d’autres œuvres, comme ‘Coral Ghost’ sur la place de la République, ont été jugées trop énigmatiques, mal mises en valeur. Des éléments qui apparaissaient sous-élevés, peinaient à captiver l’œil du public, chacun cherchant un frisson d’émerveillement à chaque coin de rue.

Une expérience contrastée mais enrichissante

En fin de compte, la Fête des Lumières 2024 à Lyon a offert un mélange de succès éblouissants et de petites déconvenues. Les œuvres qui ont su tirer leur épingle du jeu méritent d’être célébrées, tandis que d’autres ont laissé le public sur sa faim. Ce décalage entre attente et réalité rappelle combien l’art est parfois subjectif. L’expérience était, globalement, enrichissante, incitant chacun à réfléchir sur la valeur et l’impact de ces illuminations dans notre société.

Pour cette année encore, Lyon a su captiver les cœurs et les esprits, malgré quelques critiques. L’arrière-pensée d’une pollution omniprésente, même dans la fête, soulève des questions qu’il est urgent d’explorer. Dans cette ville éclairée, l’équilibre entre fête et message social traversera encore les prochaines éditions, promettant à chacun une expérience inoubliable.

Bilan de la Fête des Lumières à Lyon

La Fête des Lumières de Lyon, qui s’est tenue ce mois de décembre, a une fois de plus captivé des milliers de visiteurs. Les illuminations, tantôt éblouissantes, tantôt critiquées, ont suscité des émotions diverses et mêlées. D’un côté, des œuvres qui ont su émerveiller le public par leur beauté et leur originalité, comme la célèbre boule à neige de la place Bellecour et les projections sur la place des Terreaux.

Cependant, des installations, telles que celle de Plastic Island au parc de la Tête d’Or, ont suscité plus de déceptions que d’admiration, laissant les visiteurs perplexes. Malgré ces polémiques, l’affluence a été au rendez-vous, témoignant de l’attraction indéniable de cet évènement, même sous la pluie. La magie des lumières continue d’unir les Lyonnais et les touristes, mais elle invite aussi à une réflexion sur la qualité et le sens des œuvres présentées.