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Fin des balades à poney au Parc de la Tête d’Or ?

poney lyon
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Alors que la mairie de Lyon semblait vouloir reconduire Bruno Glas, exploitant historique des balades à poney au parc de la Tête d’Or, ce ne sera finalement pas le cas. L’offre pédagogique proposée a été jugée non satisfaisante par la Ville, qui relance un appel à projets au grand dam de l’association de défense animale la PAZ qui souhaite la fin de ces balades.

Les balades à poney ont encore eu lieu en ce début d’année : mercredi 4, samedi 7 et dimanche 8 janvier, avant d’être arrêtées le lundi. En effet, l’exploitant n’était plus sous contrat avec la mairie de Lyon.

La Ville de Lyon a lancé un appel à projets dans le cadre de l’activité pédagogique de promenade à poneys et de sensibilisation au sein du Parc de la Tête d’Or. L’offre pédagogique proposée par le seul candidat en lice n’était pas satisfaisante.

Bruno Glas : « Ça va être très dur »

Bruno Glas, contacté par actu Lyon, annonce vouloir re-candidater, même s’il a peu d’espoir. « Ça va être très dur, car je n’ai pas le droit au chômage. Où iront les poneys ? J’ai des terrains, donc ils resteront à la maison le plus longtemps possible. Mais si je ne travaille pas, ça va être très dur de joindre les deux bouts. »

L’exploitant historique des balades à poney réfute toutes les accusations de maltraitance lancées à son encontre par l’association La PAZ.

La PAZ s’oppose au principe des balades à poney

L’association La PAZ, qui a sollicité notre rédaction lundi 9 janvier, suit de très près le dossier. « On s’oppose au principe des balades à poney ». La militante Amandine Sanvisens épingle la nouvelle convention 2023 de la mairie qui se veut plus protectrice des poneys.

La mairie n’impose pas de ne pas envoyer les animaux à l’abattoir (sur ce point, la Ville assure demander une fin de vie dans les champs). Le temps de transport n’est pas limité. La mairie n’impose pas de harnacher les animaux avec des équipements adaptés. Elle insiste sur le temps d’exploitation quotidien qui n’est pas limité, « la seule limite étant les horaires d’ouverture du parc » et dénonce aussi l’autorisation du sulky (petite voiture à deux roues, avec un seul siège, tirée par un cheval ou un poney).

La PAZ regrette que la mairie de Lyon s’entête à maintenir cette activité. « Pour nous, c’était juste impensable de renouveler avec lui. Les enfants n’avaient pas de casque et il venait en pleine canicule ». On maintient notre mobilisation samedi 14 janvier devant le parc de la Tête d’Or conclut la militante.