À Lyon, l’été approche et avec lui débute l’installation d’une œuvre éphémère de 1,6 million d’euros sur la célèbre place Bellecour. Ce projet, né du budget participatif, a pour ambition de végétaliser cet espace central de la Presqu’île et de transformer son ambiance. Imaginée par l’artiste Romain Froquet et l’architecte Tristan Israel, l’œuvre intitulée Tissage Urbain se compose de grandes arches de bois, habillées de drapés colorés, et s’inscrit à la croisée de l’art, de l’architecture et de l’écologie urbaine.
À Lyon, un nouveau projet artistique prend forme sur la place Bellecour avec le début des travaux pour une œuvre éphémère d’une valeur de 1,6 million d’euros. Initiée grâce à un budget participatif, cette installation promet d’apporter une touche de verdure et de modernité à ce lieu emblématique de la ville. Baptisée Tissage Urbain, elle a été imaginée par l’artiste Romain Froquet et l’architecte Tristan Israel, intégrant éléments artistiques et préoccupations écologiques.
Le projet Tissage Urbain : au croisement de l’art, de l’architecture et de l’écologie
La future installation sur la place Bellecour se décline en de grandes arches en bois soutenant des drapés de couleur suspendus. Cet agencement s’inspire des métiers à tisser des canuts, témoignant de l’héritage textile de Lyon. Les créateurs montrent leur volonté de créer un parcours sensoriel, enrichi de coins ombragés, de jeux d’eau, et d’espaces de repos. L’objectif est d’inciter les Lyonnais à découvrir la place sous un nouveau jour.
Les concepteurs soulignent également l’importance de cette œuvre face aux enjeux climatiques contemporains. La réponse esthétique et fonctionnelle proposée par Tissage Urbain s’inscrit dans un projet de transformation durable. Cela promet de redynamiser la place tout en en préservant le patrimoine historique et culturel de la Presqu’île.
Une œuvre à la fois poétique et sécurisée
La sécurité des piétons a été une priorité lors de la conception. En effet, l’architecte a prévu de nombreuses mesures pour garantir que l’œuvre ne présente aucun danger. Par exemple, les voilages qui composent cette installation sont conçus pour supporter des vents allant jusqu’à 100 km/h. De plus, chaque élément a été ignifugé pour anticiper le risque d’incendies, qu’ils soient accidentels ou volontaires, surtout dans le contexte de manifestations fréquentes sur la place.
Des réactions contrastées face au coût de l’œuvre
Alors que le projet anti-gaspillage est mis en avant, la somme de 1,6 million d’euros suscite des critiques. Pierre Oliver, le maire LR du 2e arrondissement, dénonce une forme de gabegie, arguant que ce montant pourrait sembler excessif, notamment dans un contexte où la ville cherche à réduire ses dépenses. Ces économies sont souvent réalisées au détriment des associations, clubs sportifs, et institutions culturelles.
Un futur prometteur pour la place Bellecour
La livraison finale de cette œuvre éphémère est attendue pour le mois de juillet prochain. Elle devrait non seulement égayer la place Bellecour, mais également offrir un espace de rencontre et de détente pour les habitants et les visiteurs. Les Lyonnais sont-ils prêts à s’approprier ce nouveau lieu de vie ? Cela reste à voir. Néanmoins, il est indéniable que cette initiative mise sur l’innovation et le lien social.
- À découvrir prochainement : l’œuvre en plein montage sur la place.
- Cette œuvre pourrait contribuer à redéfinir l’usage de cet espace emblématique.
- Il serait intéressant d’observer l’impact de cette installation sur les manifestations culturelles à venir.
Les débuts prometteurs d’une œuvre innovante
À Lyon, la place Bellecour se prépare à accueillir une nouvelle œuvre d’art éphémère de 1,6 million d’euros, intitulée Tissage Urbain. Conçue par l’artiste Romain Froquet et l’architecte Tristan Israel, cette installation vise à revitaliser la place centrale de la Presqu’île tout en répondant aux enjeux contemporains de l’écologie urbaine.
Le montage des grandes arches de bois, qui supporteront des drapés colorés évoquant les métiers traditionnels des canuts, marque le début d’un parcours sensoriel. L’œuvre ambitionne de créer des espaces de détente, à l’ombre, agrémentés de jeux d’eau, tout en offrant de nouvelles perspectives sur le patrimoine lyonnais.
Cependant, ce projet ne manque pas de susciter des débats quant à son coût en période d’austérité. Les Lyonnais devront s’approprier cette création qui, tout en étant une œuvre d’art, s’inscrit dans une volonté de transformation durable et esthétique de l’espace public.
