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Entre magie et malaise : retour sur la 25e édition de la Fête des lumières à Lyon, les avis des Lyonnais partagés

découvrez les temps forts de la 25e édition de la fête des lumières à lyon, un événement fascinant mêlant magie et malaise. plongez dans les avis partagés des lyonnais sur cette célébration emblématique, ses illuminations envoûtantes et les controverses qui l'entourent.

La 25e édition de la Fête des Lumières à Lyon, qui s’est déroulée du 5 au 8 décembre 2024, a suscité une gamme d’émotions allant de l’émerveillement à l’incompréhension. Avec des illuminations emblématiques et des œuvres variées, les rues de la ville se sont métamorphosées en un véritable spectacle visuel. Cependant, au-delà de la magie qu’offre cet événement, de nombreux Lyonnais ont exprimé leur malaise face à certaines installations. Les avis sont donc partagés : entre les enchantements des créations artistiques et les critiques qui évoquent des sentiments de confusion, cette fête s’est révélée être à la fois un moment de convivialité et un sujet de débat parmi les habitants.

La 25e édition de la Fête des Lumières à Lyon, qui s’est déroulée du 5 au 8 décembre 2024, a suscité des avis contrastés parmi les Lyonnais. Cet événement, centenaire en constante évolution, mêle illuminations féériques et interrogations sur la profondeur de certaines œuvres. Entre émerveillement et déception, cette édition a été un miroir des perceptions divergentes des habitants, reflet d’une fête à la fois festive et parfois controversée.

Des illuminations emblématiques et des œuvres nouvelles

Cette année, la fête a présenté un total de 32 œuvres illuminant 28 lieux emblématiques de la ville. La Presqu’île lyonnaise, avec ses rues historiques, a servi de toile de fond à des créations artistiques variées, mettant en avant des thèmes comme la connexion à la nature et les visions du monde contemporain. Cette édition anniversaire a su inclure des œuvres iconiques telles que la boule à neige « I love Lyon » et les célèbres Anooki, qui ont enchanté un public fidèle.

Les illuminations ont également pris place sur des monuments historiques tels que la cathédrale Saint-Jean et la basilique de Fourvière. Cette diversité artistique a permis d’attirer des foules de visiteurs, désireux d’admirer les créations tout en redécouvrant leur ville. Toutefois, les réactions étaient partagées, et certaines œuvres classiques ont été jugées moins captivantes que ces innovations.

Des retours d’expérience contrastés parmi les visiteurs

Les impressions des Lyonnais face à cette édition 2024 oscillent entre authenticité et confusion. « J’ai trouvé la place des Jacobins magnifique avec ses jeux de lumière sur les statues », confie une passante enthousiaste. Tandis qu’une autre remarque : « L’œuvre de la place des Terreaux était trop longue et manquait de dynamisme. » Dans cet océan d’avis, le fossé devient palpable. Certains ont pu ressentir de la magie, mais d’autres y ont perçu un malaise croissant.

La place Bellecour et ses illuminations dynamiques ont fait l’unanimité, mais d’autres sites ont suscité davantage d’interrogations. Par exemple, au parc de la Tête d’Or, certaines installations ont provoqué un mélange d’étonnement et de scepticisme. « Plastic Island », œuvre du collectif espagnol Luzinterruptus, a particulièrement intrigué ; conçue pour sensibiliser à la pollution, ses bouteilles plastique dans la fontaine ont été accueillies avec un regard critique. « Pourquoi un message si sombre dans une fête si joyeuse ? », s’interrogeait un jeune couple..

Des œuvres qui divisent : l’art doit-il toujours faire sourire ?

Les œuvres de cette fête ont, pour certaines, déclenché des débats sur le rôle de l’art pendant un événement festif. « C’est étonnant et audacieux, mais un peu incongru », déclare Clémence, une touriste de passage. Pour elle, l’aspect « glauque » des installations ne collaient pas avec l’esprit de célébration. « On s’attend à des lumières flamboyantes, pas à une réflexion sur la pollution », explique-t-elle.

Cette ambivalence a également été ressentie par les organisateurs. « Nous souhaitons provoquer des réflexions tout en offrant un moment de fête », a expliqué Julien Pavillard, le directeur artistique de l’événement. Ce défi d’articulation entre sensibilisation et fête semble être le chemin difficile que la Fête des Lumières doit naviguer. Le milieu des arts se trouve partagé entre l’émerveillement et l’interrogation, et cela pose la question essentielle : l’art doit-il toujours réjouir ?

Un avenir à redéfinir : propositions pour les éditions futures

En dépit de ces débats, beaucoup de visiteurs ont émis des souhaits pour les prochaines éditions. « On désire des rues plus illuminées, » suggère une habitante du quartier de la Croix-Rousse, tout en plaidant pour des parades musicales et des défilés pour apporter une note vivante. Les suggestions se multiplient. Certaines voix évoquent également l’idée d’intégrer des éléments de convivialité comme des marchés alimentés par les producteurs locaux.

Le retour de la fête l’année prochaine, programmé entre le 5 et le 8 décembre 2025, s’annonce d’ores et déjà, comme un moment d’échanges passionnés. à Lyon, les attentes et les inquiétudes se mêlent au potpourri d’impressions laissées par cette édition-symbole. En attendant, la Fête des Lumières continue de s’imposer comme un rendez-vous incontournable. Ce festival gratuit, dont l’histoire remonte à des traditions ancestrales, reste l’un des plus formidables événements de la ville, mais il doit aussi évoluer pour répondre aux aspirations des Lyonnais.

Entre magie et malaise : retour sur la 25e édition de la Fête des lumières à Lyon

La 25e édition de la Fête des Lumières à Lyon a été marquée par une riche diversité d’installations illuminées, faisant briller la ville sous un nouvel éclat. Les œuvres présentées, allant de la boule à neige I love Lyon aux Anooki, ont suscité enthousiasme et émerveillement parmi de nombreux visiteurs. Cependant, certains moments ont été teintés de confusion et de déception.

Particulièrement, l’œuvre Plastic Island au parc de la Tête d’Or a créé un débat, oscillant entre une œuvre engagée et une représentation jugée peu esthétique par plusieurs passants. Ainsi, l’événement, à la fois magique et parfois glauque, reflète la dualité d’une ville en constante évolution.

Les Lyonnais, partagés entre la joie de la célébration et les critiques des installations, ont posé des questions essentielles sur l’avenir de cette fête emblématique, appelant à un retour à des thèmes plus joyeux tout en soutenant les messages de sensibilisation.